… Eveillée.
Hôtel.
Toi. Moi.
De la musique un peu forte dans la chambre voisine
Entrer dans la tienne, devenant nôtre
Refermer la porte, se tenir contre elle
Je te regarde
Tu souris
Ta main caresse ma joue, puis plonge dans mes cheveux
La mienne enlace ta nuque, l’autre frôle ta poitrine
Doucement, un baiser
Un deuxième, plus appuyé
Ta langue cherche, trouve la mienne
Puis la capture de tendresse, s’enfièvre au contact,
M’incite
A mordre tes lèvres,
Rien que cela… Rien que cela
M’excite
Déjà… Déjà…
Tremblent mes doigts
Sur toi, chemise blanche,
« Déjà ? Doucement… Plus doucement… »
La demoiselle est si pressée,
« Si je ne te connaissais pas, on jurerait presque… »
Puis le murmure, consentant, intrigué finalement,
Te déshabille, plus habilement, moins maladroit,
T’exécute, sur injonction
Je fais de même, mes fringues à terre,
Te laisse achever, c’est un délice, par ce qui me couvre encore.
Un geste net, explicite. Dernière étoffe au sol.
Soupir. Désir.
A assouvir. Maintenant. Je supplie.
Petit oiseau blessé ? Les regards changent. Ca brille.
L’envie.
Qui grise, qui libère, comme un verre.
« Si peu, pourtant… Si peu… »
Qui trouble, enivre.
Si je dis chaleur, tu réponds moiteur.
Viens la goûter, la toucher, à genoux
Buccal, digital, que je te réponde
En voix étouffée, gémissements non retenus.
La suite est pour toi, sexe qui bande.
Dégustation, à genoux, des chairs et peau,
Forme oblongue, qui se tend
Tu te détends, je prends mon temps
Puis vite, vite,
Je ne pourrai plus éviter l’idée
De te laisser me relever
Pour me prendre là, à même la porte, debout,
Tu n’as besoin que de relever ma cuisse,
Aller, venir, au gré de la musique derrière le mur.
Personne ne nous entend, personne,
Alors que je gémis « Encore ! », que tu me l’accordes des yeux.
L’amour. L’envie.
J’y pense alors que j’écris
Fantasme latent.
https://youtu.be/qi7XlkhCoE4
Il n’y aura plus d’hotel…