Je vais par là et toi, si tu tournes la tête
Bien malencontreusement, choisissant l’autre sens,
Il serait bien possible, peut-être même est-ce un fait,
Que nos lèvres se touchent, par simple inadvertance
Un baiser qui dérape vers une pensée secrète
Enfin croquer ta bouche serait ma délivrance
Tes yeux se fermeraient, ma langue serait prête
A inviter ton cœur, à rompre nos silences
Un soir de février, nos regards se rencontrent
Se découvrent à nouveau, se lient et se confrontent
Toujours avec douceur, promettant de s’aimer
Je revis la caresse de ta main sur ma joue
Nos murmures qui s’étreignent, la fièvre partagée
Toi et Moi immortels et l’Infini du Nous
En lisant ceci, j’en garde une idée d’attraction et de rotation. Comme des satellites mutuels, qui se quittent, se retournent, se tournent autour, se percutent délicatement.
Le chemin qui se séparent et se rejoignent. Les contacts qui se précipitent. L’emploi du conditionnel, qui abouti à une projection sur l’avenir.
Je ne peux que voir tes yeux dans ces mots.
Tu m’inspires, c’est ainsi. Nos rendez-vous comme autant de rencontres sans cesse renouvelées. Cela m’a toujours donné un sentiment étrange et agréable, un peu fou. Alors j’aime me souvenir et les raconter de nouveau. Il y a des sujets qui me marquent plus que d’autres. C’en est un et comme je te disais encore tout à l’heure, celui de nos comportements face à la vieillesse aussi. Je pourrais décliner des tas de textes sur ces sujets. J’aimerais que tu me dises, parfois, si ces sujets te gonflent à force. J’aime écrire pour toi.